Le réseau 4G LTE est évolutif et peut parfaitement absorber une augmentation du trafic mobile, qui va obligatoirement se stabiliser, le marché des smartphones saturant peu à peu. La 4G est suffisante pour lire des vidéos en ligne, et dire qu’il faut un réseau à très haut débit pour permettre la lecture de vidéos à haute résolution sur un écran minuscule est absurde. De plus, le temps à disposition pour utiliser le réseau mobile n’étant pas extensible à l’infini, la consommation de données ne peut pas non plus continuer à augmenter sans cesse.

Il n’y a pas besoin de 5G pour les communications machine-machine, ni pour la télémédecine, les réseaux existants suffisent. Beaucoup d’applications prévues pour la 5G sont en fait des applications fixes et non mobiles. Les voitures autonomes peuvent fonctionner sans réseau ultrarapide, sur la base de leurs capteurs de bord. Aucun constructeur ne prendrait la responsabilité de fabriquer une voiture qui aurait besoin d’un réseau sans fil pour déterminer comment réagir à un évènement urgent, donc pas besoin de réseau ultra-réactif.

La 5G consommera davantage d’énergie : selon l’IEEE (Spectrum 24.07.2019), « Une station de base 5G devrait généralement consommer environ trois fois plus d’énergie qu’une station de base 4G. Et il faut davantage de stations de base 5G pour couvrir la même zone ».

Les valeurs d’irradiation locales augmenteront énormément à cause des antennes adaptatives prévues pour la 5G. Les limites actuelles ne sont pas scientifiques puisqu’elles ignorent les effets biologiques des ondes électromagnétiques. Le Conseil de l’Europe l’a d’ailleurs reconnu dans sa Résolution n°1815 en disant que ces limites « présentent de graves faiblesses ».

Aucune étude scientifique indépendante des dommages que la 5G pourrait causer à la santé humaine, à la flore et à la faune n’a été faite. Le fait que la 5G utilise des « fréquences connues » n’est pas suffisant car les paramètres de modulation et la puissance du signal sont différents et les effets biologiques également différents.

Une étude en cours sur la 5G a montré des dommages à l’ADN humain, et ceci à des valeurs d’irradiation plus de trente fois inférieures aux limites officielles de l’ICNIRP.

Le déploiement de la 5G est extrêmement dommageable pour la planète, du fait des quantités de matériaux nécessaires à la construction de dizaines ou de centaines de millions d’antennes, de milliards d’appareils mobiles, plus les cent milliards (!) « d’objets connectés » (par ailleurs inutiles !) qu’on nous promet. Sans parler de la montagne de déchets générés. Ces matériaux sont en plus extraits dans des conditions inhumaines, souvent par des enfants. Et ces centaines de milliards d’appareils deviendront autant de déchets (très peu recyclables) dans moins de dix ans, aggravant encore ce bilan déjà lourd. On nous parle d’améliorer la gestion des déchets avec la 5G, laquelle en produira encore davantage !

Avec tous ces objets connectés la quantité de données générée sera monstrueuse et il faudra une quantité de serveurs et d’ordinateurs surpuissants pour digérer tout cela. Cela générera une consommation d’énergie gigantesque, alors que le « cloud » est déjà le 5ème dévoreur de ressources énergétiques de la planète. Avec la 5G cela va encore augmenter.
Cela pose également le gros problème de la non-confidentialité de ces données.

La 5G ouvre la porte à un monde ultra-automatisé, ultra-surveillé, robotisé, dominé par l’intelligence artificielle, où le mot liberté n’aura plus de sens.